Matières premières Céréales européennes relativement stables avant l'ouverture de Chicago
PARIS, 17 sept 2013 (AFP) - Le blé et le maïs européens évoluaient peu mardi à la mi-journée attendant une meilleure lisibilité du marché céréalier US partagé entre l'annonce d'une amélioration climatique sur la Corn Belt et une nouvelle dégradation des cultures.
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Vers 13h (11h GMT), la tonne de blé meunier cotée sur l'Euronext s'appréciait de 0,75 euro sur les contrats à échéance novembre 2013 et janvier 2014, les premiers se négociant à 185,75 euros dans un volume d'affaires de quelque 8.400 lots. La tonne de maïs progressait de 1,75 à 2 euros sur les contrats à échéance novembre et janvier 2014, les premiers se traitant à 167,75 euros dans un volume d'affaires de moins de 870 lots.
Aux États-Unis, les conditions climatiques trop chaudes et trop sèches continuent de dégrader les cultures de maïs et provoquent une hausse des cours à la Bourse de Chicago (CBoT) en séance électronique de préouverture. Selon le dernier relevé hebdomadaire de l'USDA sur l'état des cultures, les parcelles dont l'état est considéré « bon à excellent » perdent un point à 53 %. En 2012, année de sécheresse historique, ce ratio de qualité n'excédait pas 24 %. Le potentiel de hausse sur le marché américain était limité cependant par l'arrivée des pluies dans les principaux États agricoles du centre des États-Unis.
En Europe, la production de maïs pour la campagne 2013/20104 est attendue à 64 millions de tonnes (Mt) selon l'analyste Stratégie Grains pour tenir compte d'une baisse significative de la production hongroise, affectée par la sécheresse estivale. Avec une production estimée à 29 Mt, dont 18 sont destinées à l'exportation, les maïs ukrainiens devraient renforcer leur concurrence sur le marché européen, estime par ailleurs l'Association générale des producteurs de maïs (AGPB) dans une note hebdomadaire.
Selon FranceAgriMer, la production française de maïs devrait atteindre 15,6 Mt, contre 15,34 Mt l'an passé. En orges fourragères, malgré une production en recul de 7 % par rapport à 2012 à 10,5 Mt, la compétitivité de l'origine française ne se dément pas et le rythme des émissions de certificats à l'exportation reste élevé.
En France, sur le marché physique (gré à gré), le prix du blé tendre de l'orge fourragère et du maïs restait stable.
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